Représentant aujourd'hui plus de sept milliards d'euros, le marché mondial du vêtement professionnel – vêtement homme (ou femme) de protection ou des chaussures homme de sécurité – est en constante évolution. En France, on compterait plus de huit millions de personnes portant un habit professionnel, soit le tiers de la population active nationale. Concernant presque tous les secteurs – BTP-Industrie, collectivités et corps d'état, luxe, distribution spécialisée, hôtellerie restauration, services, transports et logistiques – les vêtements de travail représentent aujourd'hui un chiffre d'affaires dépassant les 600 millions d'euros, dont la moitié est généré par les vêtements EPI (Équipement de Protection Individuelle).

Selon l'arrêté du 6 juillet 2004, il est impératif dans une organisation où les risques de blessures ou de salissures sont importants, d'exiger de ses salariés de porter un vêtement de travail. Ainsi, il n'est nullement permis aux salariés de porter leur chemise homme préférée ou de porter un vêtement grande taille qui n'aurait pas comme premier atout de protéger le salarié. En effet, les vêtements prêtés par l'organisation à ses salariés sont des vêtements multi-risques, polyvalents dédiés à la protection des hommes et des femmes.

Aujourd'hui, les vêtements de travail ont une toute autre utilité. En effet, ils répondent à des nouveaux besoins : représentation d'une image de marque, valorisation du salarié, reconnaissance de son appartenance à l'entreprise, volonté de mettre en place une politique environnementale en proposant aux salariés des textiles équitables. Aujourd'hui, l'entretien des vêtements de travail est réalisé par les salariés. Néanmoins, dans l'hypothèse où un vêtement est déchiré ou sali, l'assurance doit être prise en compte par l'employeur.

En effet, l'employeur s'engage à remettre plusieurs tenues à son salarié. Dans le cas où le salarié apporte ses vêtements de travail au pressing, qu'il s'agisse d'un vêtement pas cher ou d'un vêtement onéreux, c'est la responsabilité du pressing qui est engagée. Ainsi, prendre soin de ses vêtements de travail, c'est l'assurance d'avoir à portée de mains des vêtements de qualité au quotidien. Dans ce cas, l'assurance de son employeur ne sera pas plébiscitée.